EN BREF
  • 🚢 Le « Viking Libra », long de 239 mètres, sera le premier navire de croisière à utiliser une propulsion à hydrogène.
  • 💡 Son système innovant permet un stockage direct de l’hydrogène à bord grâce à une technologie de conteneurisation.
  • 🌍 Ce navire promet une navigation zéro émission, pouvant accéder aux zones écologiquement sensibles.
  • 🔧 Fincantieri et Viking prévoient de construire des navires supplémentaires, renforçant leur engagement en faveur de la durabilité.

Le développement du « Viking Libra » marque une avancée majeure dans le secteur des croisières, en introduisant une technologie de propulsion à hydrogène révolutionnaire. Ce navire de 239 mètres de long, en cours de construction au chantier naval de Fincantieri à Ancône, promet de transformer l’industrie maritime en offrant une navigation et une exploitation sans émissions. Prévu pour être livré en 2026, le Viking Libra illustre l’engagement de Fincantieri et Viking envers une transition écologique. À travers cet article, nous explorerons les aspects innovants de cette construction, ainsi que son impact potentiel sur l’avenir des croisières durables.

Stockage de l’hydrogène à bord

Le système de stockage de l’hydrogène sur le Viking Libra est une des innovations clés du projet. Ce système, conçu pour être intégré directement à bord du navire, utilise une technologie de conteneurisation qui surmonte les contraintes de la chaîne d’approvisionnement. Ce procédé novateur permettra d’alimenter des piles à combustible à membrane échangeuse de protons, optimisées pour les opérations de croisière et fournies par Isotta Fraschini Motori, une filiale de Fincantieri. Cette technologie avancée garantit une source d’énergie propre et efficace, essentielle pour la propulsion et l’électricité à bord. Selon Pierroberto Folgiero, PDG de Fincantieri, ce projet incarne leur engagement à façonner l’avenir du transport maritime durable.

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Accord pour des navires supplémentaires

La collaboration entre Fincantieri et Viking ne s’arrête pas au Viking Libra. Un deuxième navire, le « Viking Astrea », est également en construction à Ancône et sera livré en 2027. De plus, un accord a été signé pour la construction de deux autres navires, avec une option pour deux unités supplémentaires, pour une livraison prévue en 2031. Ces nouveaux navires respecteront les dernières réglementations environnementales et intégreront des systèmes de sécurité modernes. Cette décision stratégique de Viking, soulignée par son président Torstein Hagen, reflète un investissement dans l’hydrogène comme solution véritablement zéro émission.

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Impact de la technologie de l’hydrogène

Le recours à l’hydrogène pour alimenter des navires de croisière représente une avancée significative dans la décarbonisation maritime. Le Viking Libra pourrait bien devenir un catalyseur pour d’autres développements similaires dans le secteur. À l’échelle mondiale, des initiatives utilisant l’hydrogène se multiplient, comme l’a démontré récemment Kawasaki avec son concept de robot à hydrogène, et Hyundai avec son véhicule électrique à pile à combustible, le NEXO. Ces innovations montrent le potentiel de l’hydrogène pour réduire l’empreinte carbone de divers moyens de transport.

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Vers un avenir maritime durable

La construction du Viking Libra et son système de propulsion à l’hydrogène suscitent un espoir considérable pour un avenir maritime plus respectueux de l’environnement. Avec la capacité d’accéder aux zones écologiquement sensibles sans impact négatif, ce navire pourrait redéfinir les standards de l’industrie des croisières. L’engagement conjoint de Fincantieri et Viking démontre une volonté claire de placer l’innovation responsable et la durabilité au cœur de leur stratégie. Cependant, cette transition vers des croisières zéro émission pose une question cruciale : l’industrie maritime embrassera-t-elle pleinement cette technologie pour transformer l’ensemble de ses pratiques ?

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Eva, journaliste aguerrie avec 15 ans d’expérience dans des médias tels que Masa Journey et Upsider, est diplômée en communication et journalisme en Israël et à la Sorbonne. Passionnée et toujours en quête de nouveauté, elle apporte à Innovant.fr une expertise approfondie et un style unique, enrichissant chaque article d’analyses pertinentes. Pour toute question, contactez-la à [email protected].

34 commentaires
  1. Alors oui dans le principe…super

    Mais aujourd’hui l’hydrogène est produit à partir du….du….du…

    BUTANE…95% de la production d’hydrogène est faite à partir d’hydrocarbures…et oui
    Donc l’hydrogène par électrolyse de l’eau ce n’est pas encore pour tout de suite

    Green Washing

    • Non, ce n’est pas du green washing. D’une part ce navire ne polluera plus du tout l’air des environements dans lequel il voyagera. D’autre part ce navire sera mis en service en 2026 et restera sûrement 30 ans en activité. Est-ce qu’en 2056 l’hydrogène sera toujours fabriqué avec du butane ? Et finalement la compagnie exploitant le navire est un armateur, pas un producteur d’hydrogène. Eux ils font le job, et c’est aux producteurs d’énergie de faire le leur.

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